lundi 22 décembre 2008

Joyeux Noël

Le Rayon-Vert.

Non ce n'est pas un mythe, nous avons put l'observer, (très rarement il faut l'admettre).
Le photographier, pas encore !

L'image est un montage plus ou moins approximatif d'une observation.

"Au moment où le soleil dardait son dernier rayon à travers l'espace, leurs regards se croisaient, ils s'oubliaient tous deux dans la même contemplation!...
Mais Helena avait vu le rayon noir que lançaient les yeux du jeune homme ; Olivier, le rayon bleu échappé des yeux de la jeune fille !
Le soleil avait entièrement disparu : ni Olivier ni Helena n'avaient vu le Rayon-vert."

Jules Verne






** Joyeux Noël à tous **


vendredi 19 décembre 2008

Redondesagne


Roundosagno.



Qué din quéto meijou qué seu nacu: Lou peu-vèntu.

vendredi 12 décembre 2008

Chêne aux Citrouilles


Plus fort que Jean de La Fontaine.




Cet après midi nous rentrions de la Roche, nous n'en avons pas cru nos yeux.
Des citrouilles dans un chêne ! ! ! !
Voyer plutôt ! ! ! !


Le Gland et la Citrouille

Dieu fait bien ce qu'il fait. Sans en chercher la preuve
En tout cet Univers, et l'aller parcourant,
Dans les Citrouilles je la treuve.
Un villageois considérant,
Combien ce fruit est gros et sa tige menue :
A quoi songeait, dit-il, l'Auteur de tout cela ?
Il a bien mal placé cette Citrouille-là !
Hé parbleu ! Je l'aurais pendue
A l'un des chênes que voilà.
C'eût été justement l'affaire ;
Tel fruit, tel arbre, pour bien faire.
C'est dommage, Garo, que tu n'es point entré
Au conseil de celui que prêche ton Curé :
Tout en eût été mieux ; car pourquoi, par exemple,
Le Gland, qui n'est pas gros comme mon petit doigt,
Ne pend-il pas en cet endroit ?
Dieu s'est mépris : plus je contemple
Ces fruits ainsi placés, plus il semble à Garo
Que l'on a fait un quiproquo.
Cette réflexion embarrassant notre homme :
On ne dort point, dit-il, quand on a tant d'esprit.
Sous un chêne aussitôt il va prendre son somme.
Un gland tombe : le nez du dormeur en pâtit.
Il s'éveille ; et portant la main sur son visage,
Il trouve encor le Gland pris au poil du menton.
Son nez meurtri le force à changer de langage ;
Oh, oh, dit-il, je saigne ! et que serait-ce donc
S'il fût tombé de l'arbre une masse plus lourde,
Et que ce Gland eût été gourde ?
Dieu ne l'a pas voulu : sans doute il eut raison ;
J'en vois bien à présent la cause.
En louant Dieu de toute chose,
Garo retourne à la maison.

Jean de La Fontaine


mardi 9 décembre 2008

Didon


Didon sur le bûcher (allégorie)


Enée jeta un dernier regard sur les murs de Carthage et les vit illuminés par un grand feu. Il vit d'abord monter les flammes, puis il les vit doucement mourir, et il se demanda quelle en était la cause. Sans le savoir, il contemplait la lueur du bûcher funéraire de Didon. Quand elle eut compris qu'il l'avait quittée, elle s'était donné la mort.

"Extait de l'Eneide"