lundi 30 octobre 2023

Pays imaginaire

 

Pays des fées

 

 


La promesse des fées


Le vent du soir portait des chansons par bouffées,
Et, par lui, je reçus la promesse des Fées…

Avec des mots très doux, les elfes m’ont promis
D’être immanquablement mes fidèles amis.

Mais n’attachez jamais votre âme à leurs paroles,
Un Elfe est tôt enfui, souffle vif d’ailes folles !…

Leur vol tourbillonnait, vague comme un parfum.
Cependant tous semblaient obéir à quelqu’un.

La première portait sur son front découvert
Une couronne d’or… Son manteau semblait vert.

Et la couronne d’or, brûlant comme la flamme,
Rayonnait au-dessus d’un visage de femme.

Malgré l’étonnement d’un cœur audacieux,
Je ne pus endurer la splendeur de ses yeux…

Car j’entendais un bruit d’étreintes étouffées…
Aussi j’ai voulu fuir l’amour fatal des Fées…

Mais, devant ce bonheur mêlé d’un si grand mal,
Ne regrettais-je pas un peu l’amour fatal !

                                     Cliquez:      Renée Vivien


lundi 23 octobre 2023

Bretagne

 

Cote d'Armor

Tregastel

 

 


 Drôle de tête

 Plage du Coz-Porc

 

lundi 16 octobre 2023

Bretagne

 

Cotes d'Armor

Le retour de pécheurs

 

 

Le retour de pécheurs en 1975

(Je ne situe plus le lieu exacte de la prise de vue)

Port de Plaisance

De nos jours il est plus commun de trouver ce genre de vue !

 

 

 

lundi 9 octobre 2023

Bretagne

 

Cote d'Armor

 Plouguiel

 

 

La nature semble reprendre ses droits !

 








Adieux a la mer

 

Murmure autour de ma nacelle,
Douce mer dont les flots chéris,
Ainsi qu'une amante fidèle,
Jettent une plainte éternelle
Sur ces poétiques débris.

Que j'aime à flotter sur ton onde.
A l'heure où du haut du rocher
L'oranger, la vigne féconde,
Versent sur ta vague profonde
Une ombre propice au nocher !

Souvent, dans ma barque sans rame,
Me confiant à ton amour,
Comme pour assoupir mon âme,
Je ferme au branle de ta lame
Mes regards fatigués du jour.

Comme un coursier souple et docile
Dont on laisse flotter le mors,
Toujours, vers quelque frais asile,
Tu pousses ma barque fragile
Avec l'écume de tes bords.

Ah! berce, berce, berce encore,
Berce pour la dernière fois,
Berce cet enfant qui t'adore,
Et qui depuis sa tendre aurore
N'a rêvé que l'onde et les bois!

Le Dieu qui décora le monde
De ton élément gracieux,
Afin qu'ici tout se réponde,
Fit les cieux pour briller sur l'onde,
L'onde pour réfléchir les cieux.

Aussi pur que dans ma paupière,
Le jour pénètre ton flot pur,
Et dans ta brillante carrière
Tu sembles rouler la lumière
Avec tes flots d'or et d'azur.

Aussi libre que la pensée,
Tu brises le vaisseau des rois,
Et dans ta colère insensée,
Fidèle au Dieu qui t'a lancée,
Tu ne t'arrêtes qu'à sa voix.

De l'infini sublime image,
De flots en flots l’œil emporté
Te suit en vain de plage en plage,
L'esprit cherche en vain ton rivage,
Comme ceux de l'éternité.

Ta voix majestueuse et douce
Fait trembler l'écho de tes bords,
Ou sur l'herbe qui te repousse,
Comme le zéphyr dans la mousse,
Murmure de mourants accords.

Que je t'aime, ô vague assouplie,
Quand, sous mon timide vaisseau,
Comme un géant qui s'humilie,
Sous ce vain poids l'onde qui plie
Me creuse un liquide berceau.

Que je t'aime quand, le zéphyr
Endormi dans tes antres frais,
Ton rivage semble sourire
De voir dans ton sein qu'il admire
Flotter l'ombre de ses forêts!

Que je t'aime quand sur ma poupe
Des festons de mille couleurs,
Pendant au vent qui les découpe,
Te couronnent comme une coupe
Dont les bords sont voilés de fleurs!

Qu'il est doux, quand le vent caresse
Ton sein mollement agité,
De voir, sous ma main qui la presse,
Ta vague, qui s'enfle et s'abaisse
Comme le sein de la beauté!

Viens, à ma barque fugitive
Viens donner le baiser d'adieux;
Roule autour une voix plaintive,
Et de l'écume de ta rive
Mouille encor mon front et mes yeux.

Laisse sur ta plaine mobile
Flotter ma nacelle à son gré,
Ou sous l'antre de la sibylle,
Ou sur le tombeau de Virgile :
Chacun de tes flots m'est sacré.

Partout, sur ta rive chérie,
Où l'amour éveilla mon cœur,
Mon âme, à sa vue attendrie,
Trouve un asile, une patrie,
Et des débris de son bonheur,

Flotte au hasard : sur quelque plage
Que tu me fasses dériver,
Chaque flot m'apporte une image;
Chaque rocher de ton rivage
Me fait souvenir ou rêver...

                Alphonse de LAMARTINE




lundi 2 octobre 2023

Bretagne

   

Cotes-d'armor

Pleudaniel



   
Bien sur le nom m'interpelle

  
L’Église

   De beaux vitraux