lundi 21 novembre 2016

Creuse.


La Bergerie

C'est ici que Madeleine passa une grande partie de son enfance

Un incendie à tout détruit personne ne semble plus ce préoccuper des ruines !


Tel des fantômes...

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Un Fantôme

Les Ténèbres

Dans les caveaux d’insondable tristesse
Où le Destin m’a déjà relégué ;
Où jamais n’entre un rayon rose et gai ;
Où, seul avec la Nuit, maussade hôtesse,

Je suis comme un peintre qu’un Dieu moqueur
Condamne à peindre, hélas ! sur les ténèbres ;
Où, cuisinier aux appétits funèbres,
Je fais bouillir et je mange mon cœur,

Par instants brille, et s’allonge, et s’étale
Un spectre fait de grâce et de splendeur.
À sa rêveuse allure orientale,

Quand il atteint sa totale grandeur,
Je reconnais ma belle visiteuse :
C’est Elle ! noire et pourtant lumineuse.


                                                                Charles Baudelaire


☼  ☼   ☼

4 commentaires:

  1. Bonjour
    Elle doit être bien triste de revoir ces ruines ..
    Ainsi passe les choses de la vie , malheureusement ..
    Bonne journée à toi

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  2. Ce doit être un crève-coeur... Dans notre environnement bien des petites maisons sont détruites et aussitôt remplacées par des immeubles, même dans des lieux historiques comme Osny où a peint Pissaro
    Je ne peux pas retourner sur les leiux de mon enfance, je ne sais même pas si ma maison natale à Saïgon n'a pas disparu sous les bombes, et je voudrais bien savoir ce qu'il est advenu de la maison que mon père avait fait construire pour l'administration et où nous étions logés dans le Parc Forestier du Banco près d'Abidjan. Il est possible que le noyer qui poussait à coté y soit encore, nous y avions une balançoire et nous régalions de ses fruits >

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Coula_edulis

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  3. Bonjour Daniel,
    Ça doit être un véritable crève-coeur de revoir ces ruines, quel dommage.
    Belle journée A+

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  4. C'est vraiment triste, quand de tels lieux chers à nos cœurs disparaissent. Là vous avez au moins une photo aide mémoire.
    De mon côté, je m'en veux de n'avoir pas songé à photographier l'immeuble que mes parents habitaient durant mes quatre premières années. Trop vétuste, il a été abattu vers le milieu des années 70 et il ne m'en reste que des souvenirs, que j'entretiens du mieux que je peux en y repensant souvent (gros soupir!)

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