Verte Prairie
Vert pâturage !
Vaches Gravides...
Instinct Maternel
En creuse
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J'ai demandé a ChatGPT de m’écrire un poème en Occitant avec la traduction.
(en occitan limosin)
Van plan doçament, las mans dins lo silenci,
Per los prats sens fin, que la memòria benís.
Lo chal es de lana, de vent e de matin,
Cusut de vielhs jorns dins lo Lemosin.
Saben los oratges, los noms de los sants,
Las prièiras dichas jos l’aubre tremolant.
An dins l’alen lo gust de la maison,
Lo fuòc e la sopa, lo temps sens sason.
Lurs uelhs an vist passar las guèrras e l’amor,
Mas dins lor regard, i a pas de tremor.
Son fòrças tranquillas, d’una sabença d’ancian,
Duras e suavas, coma lo Lemosin.
Parlan pas fòrt, mas lor paraula pesa,
Es l’ancra que ten lo monde dins sa pèça.
Lor votz es un chant que torna los matin,
Quand los enfants corrisson dins lo jardin.
Cantan de còps d’aires que degun coneis pus,
De refranhs que venon d’un temps perdut.
Lor mans an teissut los draps e los sovenirs,
Per los nascuts coma per los partirs.
Grandas de granit, d’ombra e de lum,
Sètz l’arma quieta que farga lo fum.
Reinas sens corona, dins vòstra coif de lin,
Vos sètz lo còr vièlh dau nòstre Lemosin.
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(traduction poétique de la version occitane)
Elles vont lentement, les mains pleines de silence,
À travers les prés larges où veille la mémoire.
Leur châle sent le vent, la laine et l’espérance,
Tissé de vieux soleils dans le fil de l’histoire.
Elles savent les saints, les orages d’hier,
Les prières soufflées sous le grand noyer vert.
Leur souffle a le parfum de la maison tranquille,
Du feu dans l’âtre, et de l’heure immobile.
Leurs yeux ont tout vu – la guerre, les adieux –
Mais gardent une flamme sans larmes, sans aveu.
Elles sont la douceur au fond de la rudesse,
La force enracinée dans la terre et l’adresse.
Elles parlent tout bas, mais chaque mot est lourd,
Ancre qui tient le monde au fil de chaque jour.
Leur voix est un écho qui réveille les matins,
Quand les enfants riaient dans le jardin lointain.
Parfois elles fredonnent des chants sans écriture,
Des refrains disparus, pleins de vie et d’usure.
Et leurs mains ont cousu sans bruit, sans façon,
Des draps pour les naissances… et pour le dernier nom.
Grand-mères de granit, d’ombre et de lumière,
Vous êtes la mémoire, le calme, la prière.
Reines sans diadème, au fichu de lin fin,
Vous êtes l’âme ancienne du doux Limousin.
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SI
Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;
Si l'attente pour toi ne cause trop grand peine
Si entendant mentir toi même tu ne mens,
ou si étant haï, tu ignores la haine,
Sans avoir l'air trop bon , ni parler trop sagement ;
Si tu peux supporter d'entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d'entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d'un mot ;
Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois,
Et si tu peux aimer tous tes amis en frères,
Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ;
Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur ;
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n'être que penseur ;
Si tu sais être dur, sans jamais être en rage,
Si tu sais être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral et pédant ;
Si tu vas dans la foule sans orgueil à tout rompre,
Ou frayes avec les rois sans te croire un héros ;
Si l'ami ni l'ennemi ne peuvent te corrompre ;
Si tout homme pour toi, compte, mais nul par trop ;
Alors les Rois les Dieux la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis,
Et, ce qui vaut bien mieux que les Rois et la Gloire,
Tu seras un homme mon fils
Rudyard KIPLING
D'autres peut être dirons :
C’était le bon temps
Jusqu’en 1949
Les cartes d'alimentation.. .
Prisonnier de guerre
Même libéré pas encore toute liberté , difficile de ce nourrir !