La conquête ne se fit pas dans la dentelle
Les indiens, vendu comme de bétail !
Urubu Noir
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Les conquérants
Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal,
Fatigués de porter leurs misères hautaines,De Palos de Moguer, routiers et capitaines
Partaient, ivres d'un rêve héroïque et brutal.
Ils allaient conquérir le fabuleux métal
Que Cipango mûrit dans ses mines lointaines,
Et les vents alizés inclinaient leurs antennes
Aux bords mystérieux du monde Occidental.
Chaque soir, espérant des lendemains épiques,
L'azur phosphorescent de la mer des Tropiques
Enchantait leur sommeil d'un mirage doré ;
Ou penchés à l'avant des blanches caravelles,
Ils regardaient monter en un ciel ignoré
Du fond de l'Océan des étoiles nouvelles.
José-Maria de Heredia 1842 - 1905
Souvenir pas très agréable à se rememorer
RépondreSupprimerBonne journée à toi
Vu un reportage sur les Indien de Patagonie, pas mieux !
RépondreSupprimerJ'ai visité le Musée du quai Branly à Paris c'était sur les conquistadors.
Ben dis donc !
Triste époque !
RépondreSupprimerJ'étais avec Claude quand on a visité le musée mais je ne sais plus en quelle année
Tu en as des idées de nous montrer un truc pareil ces jours-ci, juste pour nous remonter le moral ou bien est-ce pour exercer notre jugement sur les événements passés?
RépondreSupprimerJute une piqure de rappel pour toutes les épidémies qui furent apporté au nouvau monde par les conquistadores...
RépondreSupprimerOh Daniel, c'est déprimant
RépondreSupprimerJ'ai lu l'explication, et je trouve cela encore plus déprimant !
Heureusement, J .Maria de Heredia sauve la mise avec ses mots épiques!