Montfort l'Amaury
- Je vous aime, ô débris ! et surtout quand l’automne
- Prolonge en vos échos sa plainte monotone.
- Sous vos abris croulants je voudrais habiter,
- Vieilles tours, que le temps l’une vers l’autre incline,
- Et qui semblez de loin sur la haute colline,Deux noirs géants prêts à lutter.
- Lorsque, d’un pas rêveur foulant les grandes herbes,
- Je monte jusqu’à vous, restes forts et superbes !
- Je contemple longtemps vos créneaux meurtriers,
- Et la tour octogone et ses briques rougies ;
- Et mon œil, à travers vos brèches élargies,
- Voit jouer des enfants où mouraient des guerriers.
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Victor Hugo 1925
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Des ruines chargées d'histoire et un texte de Victor Hugo bien interessant
RépondreSupprimerBonne journée Daniel
Très beau billet sur les ruines et le temps qui passe!
RépondreSupprimerTrès beau billet sur les ruines et le temps qui passe!
RépondreSupprimerJamais je n'aurais imaginé que Victor Hugo ait composé une ode complète (divisée en deux parties comprenant trois strophes pour la première, et quatre pour la seconde) consacrée aux tours de Montfort-l’Amaury.
RépondreSupprimerLa tour octogonale, dite Tour Anne-de-Bretagne, ne date pas de la même époque que les ruines de l'ancien château démoli au siècle précédent.
Bravo pour ta photo des deux tours, prise à contre-jour. Elle cadre particulièrement bien avec la première strophe du poème.
Merci Tilia...
SupprimerDans ma jeunesse l’accès était libre, plusieurs fois je suis monté au sommet de la tour.
Ah ce Hugi, il n'en loupe pas une.
RépondreSupprimerBeaux vestiges.